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Le chat : espèce sociale ou solitaire ?

Dernière mise à jour : 9 juin 2024


La socialité, qui désigne la tendance d’une espèce à vivre en groupe, est naturellement peu développée chez le chat. Bien que sa plasticité comportementale et son caractère opportuniste puissent l’amener à former des colonies autour de lieux où la nourriture est – artificiellement – abondante, ce grégarisme reste conditionné au contexte, et le chat est avant tout un animal solitaire exerçant seul la majorité de ses activités. Contrairement aux animaux de meute, comme les loups, qui chassent des proies plus grosses qu’eux et ont donc besoin d’être en groupe pour se nourrir, les chats s’attaquent à des petites proies qu’ils sont capables d’attraper sans l’aide de personne, merci bien! :D


Dans la nature, le chat interagit ainsi très peu avec les autres membres de son espèce, si ce n’est en période de reproduction. Il communique bien sûr en déposant divers messages sur son domaine vital via différents types de marquage (éliminations, griffades, dépôt de molécules sémiochimiques), mais la plupart du temps, s’il croise un congénère, passé les quelques éventuels signaux de mise à distance, il reprendra sa route sans autres cérémonies mondaines.


«Pourtant, Léopold dort souvent collé à Mina, et ils se font des léchouilles trop mignoooonnes!»


En effet, le chat domestique sait faire preuve d’une grande adaptabilité, et peut tout à fait se montrer sociable dans un contexte de vie en communauté créé artificiellement par nous, humains. En fonction de son développement précoce, de son exposition à d’autres membres de son espèce, de son âge, de son tempérament, chaque chat montrera un niveau de sociabilité et de tolérance plus ou moins important envers ses congénères. C’est aussi parfois une question d’affinités : un chat plutôt social pourra très bien accepter tel congénère, mais pas tel autre… Les chats issus d’une même fratrie n’ayant jamais été séparés ont par ailleurs de bonnes chances de bien s’entendre, même s’il n’y a pas de vérité absolue en la matière.


Au moment de l’accueil d’un nouveau chat, les modalités de présentation, la gestion de l’environnement et de l’accès aux différentes ressources joueront également un rôle déterminant sur le degré d’harmonie au sein du foyer. Si le contexte s’y prête, le partage du domaine vital avec un autre congénère pourra ainsi se dérouler sans (a)crocs... et plus si affinités! Mais dans certains cas, au grand désespoir des humains qui rêvent de voir leurs chats se câliner et dormir blottis l’un contre l’autre, la cohabitation sera difficilement harmonieuse, et pourra même amener différents types de problématiques conflictuelles.


Social ou solitaire, vous l’aurez compris, le chat domestique qui évolue aujourd’hui dans nos foyers est donc potentiellement un peu des deux.


Ce qui compte, pour le bien-être de tous, c’est:

  • de se poser en amont la question de la pertinence d’une nouvelle adoption en fonction du chat déjà présent et du contexte

  • de préparer l’environnement et de bien gérer l’arrivée du nouveau congénère pour que la cohabitation se déroule dans les meilleures conditions.


Car comme souvent: la prévention est la clé!


Que vous souhaitiez adopter un autre chat ou que vous rencontriez des problèmes de cohabitation, n’hésitez pas à faire appel à un professionnel qui saura vous guider et vous accompagner. 😊


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