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Au fait, c'est quoi... un chat haret ou chat féral?


Définition chat haret féral

Le chat haret, ou chat féral, est un chat domestique (Felis Silverstis Catus) qui est retourné à l’état sauvage. On appelle ce phénomène le marronnage, d’où le terme «chat marron», également utilisé pour le désigner. Il n’y a donc pas de différence génétique entre chat domestique et chat haret, mais simplement une nuance éthologique liée au contexte de vie. Qu’il ait évolué aux côtés de l’humain ou qu’il soit né directement dans la nature, le chat haret ne nourrit plus aucune dépendance à l’humain et survit grâce aux proies qu’il chasse. Les raisons de ce retour aux sources sont variées : le chat a pu fuguer puis se perdre, parfois suite à un déménagement, il a pu délaisser volontairement son foyer (suite à des maltraitances ou à une surpopulation d’animaux, par exemple) ou parfois être malheureusement abandonné volontairement.

À noter que si le terme féral peut être utilisé pour n’importe quel animal revenu à l’état sauvage, le terme haret est lui spécifique au chat.


Le chat haret ne doit pas être confondu avec le chat sauvage, et notamment le chat forestier européen (Felis Silvestris Silvestris), qui n’a, lui, jamais été domestiqué par l’humain. Il n’est pas toujours facile de les différencier, bien que le pelage du chat forestier présente quelques particularités uniques :

▶️ une ligne dorsale noire qui s’étend du garrot à la base de la queue

▶️ une queue parcourue d’anneaux noirs fermés qui deviennent de plus en plus larges, avec un manchon noir sur l’extrémité

▶️ quatre à cinq rayures noires qui vont de la tête à la nuque.


Chat sauvage

Le chat haret est aussi à distinguer du chat dit «errant». Ce dernier évolue dans des zones plus ou moins urbaines et garde une dépendance indirecte à l’humain en se nourrissant de denrées anthropiques (restes alimentaires, nourrissage volontaire par des particuliers ou des associations, etc.) en plus de ses éventuels butins de chasse. Il peut être amené dans ce cadre à partager son domaine vital avec des congénères autour de ces ressources alimentaires, au point de former parfois de véritables colonies. Il se laisse par ailleurs plus facilement approcher que le chat haret, qui est beaucoup plus méfiant et aura plutôt tendance à fuir ou à se cacher.

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